Riisa la sanglante [Rôle-play]

Cette nuit de jouiller était froide, le monde des douze semblait dormir paisiblement. Seul un cri déchirais l’abîme de cette nuit sans histoire. Une femme criait en donnant naissance à ces deux enfants. Elle souffrait mais la souffrance se transforma bientôt en une joie immense lorsqu’elle découvrit ses deux enfants. Une jolie petite fille et un petit garçon. Riisa et Aigawa venaient de naître. Son mari à côté d’elle était émerveiller devant sa nouvelle famille. Il se coucha à côté de sa femme et s’endormit paisiblement. Les deux jeunes parents passaient tout leur temps disponible à s’occuper de leurs enfants. Leur bonheur semblait sans faille. Ils vivaient tous ensemble dans la citée sombre de Brâkmar, et travaillaient comme miliciens au service d’un certain Otto. Ils occupaient une grande maison située tout prés du centre de la ville. Ils aimaient leurs enfants plus que tout autre être au monde.
Les années passèrent bien vite dans cette vie parfaite. Les enfants grandissaient et apprirent bientôt à marcher. Dés lors il ne faisaient que de ce chamailler. Le jour de leurs cinq ans approcha sans qu’ils ne se rendent compte du temps qui c’était écouler. L’anniversaire se fêta dignement. Riisa et Aigawa reçurent chacun leur première épée. Les jumeaux ne cessèrent de jouer à se combattre amicalement durant toute la soirée. Les jeunes amants regardaient leurs enfants jouer remplis de tendresse. Ils étaient eux aussi destinés à combattre dans la milice Brâkmarienne un jour.


Quelques mois passèrent, alors que les enfants courraient insouciants après les pious dans la citée, les parents se relaxaient tranquillement dans leur maison. Le frère de Riisa décida de rentrer avant elle pour prendre son goûter. La jeune iopette continuait de courir après ses petits amis à plumes jusqu’au coucher du soleil. Alors qu’elle se dirigeait vers le foyer familial elle entendit un cri retentir au loin. Elle couru aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient. Ce fut une vision d’horreur qui l’attendait lorsqu’elle franchit le seuil de la porte. Ses parents gisaient à terre égorgés, le sol était maculé de sang. Elle hurla, pleura. Mais où était donc son frère ? Que lui avait donc fait ces inconnus ? Elle se précipitait vers la porte de la citée et eue le temps de voir une douzaine de miliciens Bontariens emmener son frère loin d’elle. Pour la première fois de sa vie, elle sentit la rage monter en elle, la haine venait de corrompre son cœur.

Cette même année, un jeune Cra naquît, sa vie commençait déjà très mal. Sa mère avait eue grande peine à accoucher de lui et était déçue que Freidy soit un garçon. Elle voulait une fille. Son père cependant l’aimait. Le petit Cra était docile et ne se plaignait jamais. En grandissant il devint le souffre douleur de sa mère qui rejetait tous ses problèmes sur son fils. Freidy tentait de rester le plus loin possible d’elle car il sentait qu’elle ne l’aimait pas beaucoup. Il passait ses journées dans les égouts de Brâkmar où il poursuivait les rats qu’il considérait comme ses seuls amis.
Alors qu’il était à l’aube de ses 8 ans, un heureux événement attendait la famille. Sa mère accoucha d’un second enfant qui était une petite fille. Elle semblait heureuse et Freidy espérait que cela pourrait adoucir l’attitude de sa mère envers lui. Le jeune Cra obéissait aux moindre désirs de la femme qui en profitait outrageusement. Elle lui faisait faire toutes sortes de corvées. Il devait porter les courses, nettoyer la maison, et n’avais même pas de lit où dormir. Il n’avait pas une minute à lui. Il n’avait pas d’amis, il n’allait pas à l’école. Sa mère pensait qu’éduquer ce jeune garçon était une perte de temps. Elle le considérait comme un bon à rien, un moins que rien.
Les temps se faisaient durs dans cette famille, deux avaient passés depuis la naissance de la petite et les kamas manquaient cruellement. La famille toute entière commençait à mourir de faim. La mère fit sortir Freidy sous prétexte de devoir parler à son père.
‘‘– Mon amour nous ne pouvons pas le garder …
– Mais enfin voyons on ne vas pas l’abandonner seul dans la nature… C’est notre fils.
– Et si nous le vendions comme esclave ?
– … Je … Hô et puis fait ce que tu veux c’est ton fils.’‘
Freidy rentra, il sentait que quelque chose se tramait dans son dos mais n’osait pas en parler. Le lendemain matin Freidy suivit sa mère vers la place marchande mais personne ne se bousculait pour faire son acquisition.

Riisa avait 15 ans, comme tous les matins elle allait poursuivre son entraînement dans les landes de Sidimote. Elle se préparait donc. Elle partit aux aurores comme à son habitude, elle voulait devenir forte pour pouvoir venger ses parents et retrouver son frère. Ce ne fut qu’une fois le soleil couché qu’elle daigna ranger ses armes et rentrer chez elle. Elle franchît la porte de la citée de Brâkmar et se dirigea vers la place marchande qui se trouvait sur sa route. Là une femme hurlais ‘‘Esclave à vendre’‘, intriguée la jeune iopette s’approcha du jeune Cra.
– Il est à vendre ?
– Oui c’est une jeune garçon propre et bien élever. *Riisa observe le jeune Cra.* Il fait toutes sortes de tâches peu importe lesquelles. Il vous intéresse ?
– Combien ? *Freidy lève le regard vers la Iopette et la fixe*
– je vous le vend pour 10 000 kamas il en vaux plus mais il m'en faut maintenant je n'ai plus de temps à perdre.
– Hum je vous le prend. *Elle tend une bourse pleine de kamas à la dame*
– Merci il est à vous et non remboursable. *elle prend la bourse et se sauve*
– Suis moi. *elle se dirige vers sa maison*
– Je vous suis madame.
– Bienvenue chez moi. *Lui dit-elle une fois arrivé*
– Merci …
– Tu dormira ici. *lui montre un lit modeste*
– Quoi … ? J’ai un lit ?
– Cela ne te conviens pas ?
– Je n’ai jamais eu de lit avant …
– Tes parents te prenaient pour un familier ?
– ben...mes parents étaient pauvres et on vivais avec le minimum… C’est pour ça que ma mère m'a vendu elle avait besoin d'argent pour nourrir ma jeune soeur
– Cela te plaît ?
– Oui merci madame.
– Heu … Appelle moi Riisa s’il te plaît je suis pas si vieille que ça …
– Rissa ?
– Non Riisa !!
– Ha excusez moi.
– Et toi comment tu t’appelle ?
– Freidy. *Dit-il en rougissant timidement*
– Bienvenue chez toi Freidy.
– Merci.
– La cuisine se trouve à l’étage en dessous. Par contre je dois t’avertir que je ne mange que de la viande à cause de mon entraînement.
– Ok. *Freidy regarde partout curieusement mais son regard reviens toujours vers la jeune iop et n'écoute plus ce qu'elle dit*
– Tu es toujours avec nous ???!!
– Hein … Heum ? Oui j’écoute.
– Tu sais chasser ?
– Un peu.
– Parfait ça serra donc ton unique travail.
– C’est tout ????
– Oui.
– Pas d’autre corvées ? *Il trouve la jeune Iopette sympathique *
– Si tu veux autre chose que de la viande, tu te débrouillera pour l’obtenir.
– Hum d’accord. *Se relaxe tranquillement*
– Il fait froid dehors. *Lui tend un paquet de vêtements* Met donc ça sur toi, je voudrais pas que tu tombe malade.
– Ok. *Freidy prend le paquet avec douceur et l'examine longuement et trouve un solomonk et une cape ricieuse*
– C’est mieux ?
– Oui, j’ai plus chaud. Merci !
– Tu devrais te reposer un peu. Ton travail commence demain.
– Comment puis-je vous remercier à la hauteur de ce que vous m’offrez ?
– Dort, on verra demain. *Ne savait pas trop que lui dire*
– D’accord. *Continue de la fixer sans trop savoir pourquoi.*
Les deux jeunes s’endormirent rapidement. Le Cra se leva au milieu de la nuit pris d’une envie pressant mais voyant que sa maîtresse dormait il n’osa pas la réveiller pour lui demander où se trouvaient les toilettes et alla se soulager dehors avant de se recoucher. Riisa s’aperçut que Freidy c’est lever dans la nuit et ouvra un œil pour vérifier que tout vas bien et constatant que le Cra dormait paisiblement dans son lit se rendormi.

Freidy se leva tôt le lendemain matin, il s’assit sur son lit et regarda sa maîtresse profondément encore endormie. Le ventre de Riisa gargouilla dans son sommeil tant la faim la tenaillait. Elle poussa ensuite un gémissement due à un cauchemar, Freidy prenant peur alla se cacher sous sa couette. Riisa se réveilla en sursaut – Hein quoi ????!!!
Le Cra tremblait dans son lit, La Iopette alla vérifier si il dormait encore. Il la regarda d’un air inquiet .
– Heu.. Comment va ? *lui demanda le Cra apeuré*
– Salut. T’as prévu un truc pour le petit dej’ ?
– Heu … Je devais déjà aller chasser ?
– Mais non … Je bois du lailait le matin … La taverne en dessous en vend.
– Ha, je vais en chercher alors attendez moi ! Mais … *Riisa lui tend une bourse de kamas ne le laissant pas finir sa phrase*
– Je t’attendrais dans la cuisine.
– D’accord. *il regarde la bourse de kamas bien remplie et pense à s’enfuir avec et à refaire sa vie mais en croisant le regard de la Iopette change d’avis, quelque chose en elle l’attirait et il savait qu’il ne pourrait plus se passer d’elle*
– Te revoilà ! *Dit-elle en voyant le Cra revenir*
– Voilà votre lailait maître. *il lui tend le lailait et la bourse de kamas qu’elle repose immédiatement sur la table*
– Tient. *lui tend un bol plein de lailait ainsi qu’un gros morceau de pain frais*
– Du pain j’y ais le droit ?
– Bah, je vais pas te laisser mourir de faim tout de même ….
– Désolé … Je ne suis pas encore habitué. *bois son lailait en silence en baissant le regard*
– Et bien tu es ici désormais alors tu ferras ce que moi je te dis … *prend également son petit déjeuné en silence*
Freidy mangeait son pain avec appétit et Riisa le regardai étonnée qu’il puisse engloutir de la nourriture aussi vite avec sa petite bouche.
– Je dois commencer à travailler vers quelle heure ?
– Je ne rentre que le soir de mon entraînement. Du moment que j’ai à manger dans mon assiette le reste je m’en fiche.
– Vous voulez de la viande fraîche ou je dois faire des réserves ?
– J’ai tendance à manger la viande crue donc je préférerais qu’elle sois fraîche.
– Comme vous voudrez. Si cela ne vous dérange pas je vais partir aller voir ce qu’il y a aux alentours dés maintenant.
– Tu va arrêter de me vouvoyer sinon je te fourre mon épée ou je pense.
– Quoi ?! Ne pas vouvoyer mon maître ?
– On a presque le même âge…. *Freidy se rend compte que la Iopette n’est effectivement pas beaucoup plus âgée que lui* Bon il est temps pour moi de partir.
– Attends !! J’ai le droit à une arme ou je dois chasser avec mes dents ?
– Il y a un arc dans le salon prend le. Sur ce j’y vais.
Le Cra et la iopette partirent chacun de leur côté effectuer leurs tâches et se retrouvèrent le soir venu dans la maison qui était devenu leur foyer à tout les deux. Riisa rentra et alla directement au 1er étage.
– Bonsoir Freid’ comment ça va ?
– Bien et vous … heu toi pardon…
– Un peu fatiguée, et … j’ai drôlement faim…
– J’ai trouver des cuisses de bouftous et de bouftons, je ne sais pas ce que tu préfère …
– N’importe les deux me conviennent.*Freidy lui tend une cuisse de chaque sorte* Merci .
Riisa avait la sale habitude de manger sa viande crue encore sanglante en faisant éclabousser du sang partout. Freidy se força pour ne pas avoir l’air dégoûter.
– Oh excuse moi Freid’.
– C’est rien. *Riisa lui tend un mouchoir pour qu’il essuie le sang qui lui as gicler au visage* Je ne suis qu’un esclave je n’ai rien à dire.
– Tu n’es pas mon chienchien non plus…. *Freidy pris le mouchoir et le fourra rapidement dans sa poche et entreprit de s’essuyer le visage avec sa cape. Riisa ne comprenait pas son geste*
– Pourquoi tu t’essuie avec ta cape ?
– Pour … Heum … *Freidy cherchait une raison crédible* C’est au cas où j’en aurais besoin plus tard.
– Ha ok … *elle était septique, et Freidy se rendait bien compte qu’il n’était pas vraiment crédible. Riisa rongeais l’os provenant d’une des cuisses dans un grand fracas le cassant avec ses dents. Freidy se leva*
– Je vais aller dormir si vous … Tu n’as plus besoin de moi.
– Je t’en prie je te rejoins.
Elle jeta son os dans la poubelle avec regret et partit rejoindre le Cra quelques minutes plus tard. En rentrant dans la chambre elle vit Freidy serrer quelque chose dans sa main mais il semblait dormir elle alla donc ce coucher aussi. Le jeune homme serrait en fait le mouchoir donné par Riisa quelques instants au par avant et en reniflait l’odeur.

La nuit fut plutôt agitée pour Riisa qui était hantée par de terrifiants cauchemars. Elle revoyait encore et encore ces images défiler devant ses yeux… Ses parents gisant sur le sol de sa maison. Il étaient morts … Freidy se leva au petit matin et alla chercher plusieurs bouteilles de lailait pour le petit déjeuner. Riisa se leva plusieurs heures après lui épuisée par ses cauchemars incessants. Elle descendit à la cuisine, Freidy s’y trouvait déjà.
– Bonjour ! *Lui dit-il avec un grand sourire et un bonne humeur habituelle*
– Salut. *Lui répondît-elle encore à moitié endormie*
– Je suis déjà aller chercher le lailait tu en veux ?
– Oui, je veux bien. *Freid’ lui tendit un grand bol remplit* Merci. *Elle lui tendit un gros bout de pain*
– Si tu as besoin de Kamas pour les courses dis le moi ok ?
– D’accord. *ils mangèrent et burent leur petit déjeuner*
Plusieurs mois passèrent et la routine s’installa entre Freidy et Riisa. Il se rapprochaient de plus en plus et devinrent amis.

Riisa rentra un soir, elle retrouve son dévouée Freidy dans la cuisine comme touts les soirs, leur relation avait bien changer durant ces quelques mois, il étaient devenus les meilleurs amis du monde. Il se respectaient l’un l’autre et adoraient parler ensemble une fois le soir venu.– Bonsoir mon p’tit Freidy !!– Bonsoir Riisa !
- J’ai était prise dans la milice ! Si on allais boire un verre pour fêter ça ?
– Bonne idée ! Félicitations !! *ils se rendirent à la taverne située tout prêt de la maison*
– Bruli ! Deux tonneaux de bière s’il te plaît.
La serveuse lui ramena les tonneaux, alors que Freidy buvait à petites gorgées, Riisa vida son tonneau en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
– Un autre je vous prie !!
– T’as une bonne descente !!! *lui dit le Cra visiblement étonné.*
– Hahahaha !
Riisa continua à boire jusqu’à s’écrouler à terre, Elle tomba, Freidy quand à lui qui n’était pas habitué à boire eu grande peine à vider son premier tonneau. Il regarda sa maîtresse écroulée à terre en riant. Il la trouvait drôle lorsqu’elle était bourrée. Elle essaya de se lever en entendant le rire moqueur de son ami mais s’écroula à nouveau quelques pas plus loin.
– Riisa ? Tu veux de l’aide pour rentrer à la maison ?*Elle ravala sa fierté et accepta la main qu’il lui tendait en rougissant.
– Je veux bien .
Elle s’appuya sur l’épaule de son ami mais finit par s’écrouler totalement sur lui. Il tomba en riant et pris la Iopette sur son épaule afin de la ramener dans son lit. Il l’y déposa doucement mais Riisa se laissa tomber comme un sac. Il alla s’allonger dans son propre lit à son tour. La Iopette se sentait mal à cause de l’alcool, elle essaya de s’endormir mais ses incessants cauchemars la hantais encore. Elle poussa un cri de terreur.
Freidy couru à son chevet.
– Que ce passe-t-il ?
– Freid’…J’ai peur …
– Pourquoi donc ?
– Je ne sais pas vraiment … Encore ses cauchemars.
– Tu es la plus forte tu le sais bien, tu n’as pas besoin d’avoir peur.
– Me laisse pas seule je t’en prie viens t’allonger prés de moi.
– Je ne peux pas faire cela, tu es mon Maître.
– Et si je te l’ordonne ?
– Je crois que je n’ai pas la choix. Très bien …
Freidy était heureux de pouvoir rester auprès d’elle mais était également mais également confus. Riisa attrapa le Cra et le serra fort dans ses bras comme elle aurait pu serrer un nounours contre elle. Il se laissa faire car en vérité cela ne le dérangeait absolument pas. Elle s’endormie le nez dans les cheveux du Cra et lui s’endormit enserré par les bras de Riisa. Un cheveu lui chatouillait les narines, la Iopette se réveilla en sursaut et se rendit compte que quelqu'un était dans son lit. Elle se leva en criant ignorant que c’était Freidy.
– HAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!
– Quoiii ? Il se passe quoi ???
– Freidy ?
– C’est moi…
– Tu fais quoi dans mon lit ???
– Hier tu te sentais mal … tu avais peur et tu m’as obliger à dormir avec toi … Je suis ton esclave je n’ai pas eu le choix …
– Je … désolée …
– Ce n’est rien. Je vais retourner dans mon lit.
Ils se rendormirent rapidement.

Riisa Se réveilla quelques heures plus tard, et partit pour la milice en veillant à ne pas réveiller Freid’ qui dormait encore. Otto leur annonça qu’une grande mission les attendaient. La jeune iopette partit donc s’entraîner avec ses compagnons Brâkmariens avant de rentrer chez elle.– Bonsoir Freidy.
– Bonsoir, bonne journée ?
– Entraînement … Comme toujours et toi ?
– Oh la même routine que d’habitude.
– J’ai une mauvaise nouvelle …
– Ha oui ?
– Je vais devoir partir durant plusieurs mois.
– Non, ce n’est pas vrai ? Mais où ?
– Otto veux que nous chassions les élites de Bonta, mais j’ignore encore le lieu.
– Je ne peux pas te suivre ? *il laissa couler une larme le long de sa joue*
– Non, je suis désolée je ne veux pas que tu te fasse tuer.
– Est-ce si dangereux ?
– Oui, mais je t’en prie attends mon retour, ne t’en vas pas …Tu es mon seul ami.
– Je t’attendrai. Mais …
– Mais ?
– Tu dois me promettre de rentrer … *Il commença à pleurer*
– Je reviendrai, je ne sais pas dans quel état mais je te jure je ne te laisserais pas seul.
– Alors je serrais là à ton retour. *Elle pris le Cra dans ses bras pour le consoler.*
– Je te promet que tout ira bien. Je t’abandonnerais pas.
– Alors moi non plus.
– Allons manger un morceau d’accord ?*Freidy la serrait fort et ne voulait plus la lâcher.*
– Le dîner est en bas. *relâche la iopette*
Ils descendirent l’escalier et s’installèrent à table. Pendant que Freidy apportait les plats une larme coula sur la joue de Riisa. Il déposa l’assiette de viande sur la table et en pris un morceau, elle fît de même. Ils ne parvinrent pas à manger prient par une soudaine tristesse. Le cra parvint tout de même à finir son assiette ce qui ne fut pas le cas de Riisa.
– Tu n’as pas faim ce soir ?
– Non, pas vraiment…
– Moi non plus…
– J’ai peur de te laisser seul. Je ne voudrais pas qu’il t’arrive malheur.
– Je me suis débrouiller seul quand j’était jeune ne t’en fais pas pour moi. C’est moi qui ai peur pour toi … *
– Tient … *Elle lui tend les clefs de la maison.* Garde les jusqu’à mon retour.
– Merci. *Il sert les clefs dans sa main.*
– Freidy ?
– Oui ?
– Les circonstances sont assez exceptionnelles… Tu veux bien qu’on dorme ensemble cette nuit ?
– Je te mentirais si je te disais que je n’en ai pas envie.
– Hum … Je voudrais profiter un peu de ta présence avant de partir…
– Oui, je vais m’ennuyer sans toi pendant tout ce temps …
– Moi aussi… Allons dormir.
Freidy regarda le lit hésitant. Riisa lui fît signe de venir, il s’allongea sur le dos et regarda le plafond quelques minutes perdu dans son inquiétude. Elle attrapa le Cra et le serra contre elle en lui caressant doucement les cheveux pour le rassurer. Il se retourna vers elle tout en pleurant.
– Reviens moi je t’en prie….
– Ca va aller je te le promet. *Lui dit-elle en chuchotant.* Peu importe le prix à payer je reviendrais.
– Je te fais confiance.
Elle le regarda droit dans les yeux et pour la première fois elle osa verser une larme devant lui. Freidy essuya la larme avec son pouce et la serra contre lui, rassurée la jeune Iopette s’endormit contre le torse chaud de son ami. Elle fît un rêve étrange cette nuit là, des voix résonnaient dans sa tête. Elle ne comprenait pas ce qu’elles lui disaient mais elles étaient sombres et glaciales. Elle entendit son prénom retentir dans un écho, il semblait avoir été formulé par une voix totalement inhumaine. Cependant, elle dormait assez paisiblement rassurée par la chaleur produite par le corps de son ami. Il la serrait fort espérant pouvoir l’empêcher de partir au matin.

Riisa se leva tôt, elle se rendit compte que Freidy la serrait tellement fort qu’elle ne pourrait pas se dégager sans le réveiller.– Freid’ ?
– Hum, oui quoi ? *Dit-il encore endormit*
– Je dois y aller…
– Ha, c’est vrai tu dois partir tout de suite ?
– Oui, tu veux bien me lâcher ?
– Ha oui désolé … *Il relâche Riisa*
– Au revoir fais bien attention à toi.
– Oui, toi aussi.
Elle partit rapidement afin que le séparation ne sois pas trop difficile. Elle avait horreur des adieux. Elle se rendit à la milice où ses collègues Brâkmariens l’attendaient. Il se mirent vite en route. Ils croisèrent un bon de nombre de Bontariens avant d’arriver dans la zone des lacs enchantés. Ils avançaient prudemment, un nombre impressionnant de Bontariens se tenaient désormais devant eux mais ils n’avaient pas d’autre choix que de combattre. Le combat fut rude les Bontariens supérieurs en nombre décapitaient les miliciens les uns après les autres. Riisa tenta de fuir mais fût touchée par la lame d’un étrange Sram. Elle ne s’arrêtait pas, elle continuait sa route malgré la douleur et fût de retour dans sa cité bien aimée après plusieurs semaines de combat acharné. Elle était trempée des pieds à la tête lorsqu’elle franchît le seuil de la porte de sa maison.
-Brrrrr ….
Riisa regardait Freidy dormir dans son lit, elle décida de venir se glisser prés de lui. Le contact avec sa peau chaude lui fît du bien, il ne s’aperçut pas qu’elle était rentrée et elle finit par s’endormir prés de lui. Il se réveilla tôt comme il avait prit l’habitude de le faire durant son absence, il réalisa qu’elle était rentrée et la prit dans ses bras. Le câlin réveilla Riisa.
– Huum ? Ha bonjour mon Freidy.
– Salut Riisa !!!!! *Il lui sauta au cou* Comment vas tu ? *Elle grelotte*
– Bof … J’ai froid… Je me sent mal. Ces dernières semaines ont été atroces …
Freidy la prit dans ses bras et l’enroula dans les couvertures pour tenter de la rechauffer.
– C’était aussi dur ? *Riisa lui dévoila ses bras et ses mains pleines de cicatrises profondes.* Que t’es-t-il arriver ? *Il commença à pleurer en voyant son état*
– Une longue histoire… Mais je suis fatiguée … Tu veux bien rester là ?
– Bien sûre .* Elle se rendort presque instantanément.*
Elle se réveilla quelques heures plus tard, elle ne parvenait pas à se rechauffer. Freidy avait veiller sur elle pendant qu’elle dormait.
– Je me demande pourquoi j’ai aussi froid …
– Je ne sais pas… Mais c’est vrai tu es glaciale …
– Tes cuisses de bouftous me manquent… J’ai très faim. Il t’en reste quelques-unes ?
– Il dois en rester sur la table en bas.
Elle tenta de se lever mais tomba immédiatement, ses forces semblaient l’avoir quittée. Freidy la reposa dans son lit et alla lui chercher la viande qu’elle mangea rapidement et avec appétit
– Merci, ça faisait un moment que je n’avais pas manger de viande.
– De rien je vais rapporter l’assiette à la cuisine. *Il se leva marcha vers les escaliers et trébucha, il se coupa la main avec un morceau de l’assiette.
– Aïe !
– Mince ça va ??
– Oui, oui. *Il va tout rapporter dans la cuisine et retourne prés de Riisa, elle lui attrapa la main violement. *
– Haaaaa tu fais quoi ?*il la regarde inquiet. Elle changea totalement d’expression* Ce n’est rien
– Faut que j’y aille.
Elle descendit d’un étage et commença à retourner toute sa cuisine. Freidy la regardait étonné qu’elle mette autant de bazar. Riisa murmurait des paroles incompréhensibles, le Cra restait loin d’elle, elle lui faisait peur. Elle finit par perdre conscience et s’écroula sur le sol. Freidy s’approcha d’elle et lui donna à boire ne sachant pas trop ce qu’il se passait.
– Riisa ça va ?
– Freid’ ? *Dit-elle en ouvrant péniblement les yeux.*
– Oui ? *Il répondît avec douceur.*
– Ramène moi dans mon lit s’il te plaît … je n’arrive plus à bouger…
– D’accord. *Il la souleva et l’amena dans sa chambre alors qu’elle tremblait de tout ses membres.* Tu as besoin d’autre chose ?
– De repos je pense, et d’un eniripsa.
– Dort, je m’occupe de trouver un eni.
– D’accord.
Elle s’étendit sur son lit et s’endormit rapidement, Freidy resta prés d’elle un moment inquiet et finit par partir à la recherche d’un soigneur pour son amie. Il revint accompagné d’une jeune eniripsa , il demanda d’examiner Riisa. L’eni trouva que Riisa avait était empoisonnée sûrement par un Bontarien, l’utilisation de ce poison était courant chez eux . Elle était néanmoins en mesure de soigner la Iopette. Riisa gémissait sous les mots soignants que lui lançait l’eni. Elle sortit une fiole contenant une potion visqueuse de son sac et la lui fît boire. Riisa toussa en avalant la potion qui avait un goût ignoble. Son corps se réchauffait presque instantanément. La demoiselle Eniripsa informa aussi Freidy que quelque chose n’allait pas dans la tête de sa maîtresse. Elle semblait être traumatisée par un événement mais elle ne savait lequel. La Iopette ouvrit un œil et vis Freidy et l’eni en face d’elle avec un air songeur.
– Freidy ?
– Je suis là … Comment te sens tu ?
– Un peu mieux
– Vous devriez vous reposer mademoiselle, vous avez été gravement empoisonnée. Il faut que vous récupériez.
– Je passerais vous payer plus tard. *lui dit Freidy, l’eni hocha la tête et s’en alla.*
– Que c’est-il passé ?
– Quand je suis revenu de la cuisine tu m'a sembler étrange et tu a commencer a mettre le bordel dans la cuisine. Pour terminer par ne plus pouvoir bouger. je suis aller chercher un eni pour qu'il trouve ton mal. Elle t'as guérie d'un dangereux poison qui était sur le point de te tuer.
– Foutus Bontariens !
– Elle pense aussi que tu as un traumatisme mais elle ne sais pas lequel.
Riisa gênée lui raconta les horreurs que la mission qu’elle avait faîte l’avaient profondément marquée.

Riisa avait dormi durant 2 jours tant elle était fatiguée. Freidy repensait à tout ce qu’il c’était passé depuis qu’il l’accompagnait. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle vis que son fidèle ami était prés d’elle, il veillait sur elle.
– Bonjour, j’ai dormi longtemps ?
– Heum … 2 jours.
– Ha quand même, mais je me sent mieux.
– J’espère !
– Mise à part que je meurt de faim hahaha, je pourrais te manger tout entier ! Non, je rigole il reste quelque chose dans la cuisine ou j’ai tout détruit ?
– Bah, j’ai eu le temps de faire le menage et de remplacer ce que tu avais casser, on dirait que rien n’est arrivé …
– C’est de ma faute, ça n’était pas à toi de ranger mes bêtises…
– Tu voulais quand même pas que je dorme pendant 2 jours ? Je me suis occupé comme j’ai pu …
– C’est gentil, je vais manger un morceau alors.*Elle se leva sur ses jambes qui tremblaient*
– Tu veux de l’aide ?
– Je pense que ça ira.
– D’accord.
Freidy la suivait tout de même de prés au cas où elle tombe, les jambes de la Iopette lâchèrent en plein milieu de l’escalier et elle tomba. Freidy voulant l’aider avait tenter de la rattraper mais il tomba lui aussi avec elle. Elle se releva comme si de rien de n’était, regarda son ami et commença à rire.
– Tu t’es fait mal ?
– Non, ça va.
Il lui répondît avec un grand sourire. Riisa appréciait beaucoup la bonne humeur continue de son ami. Elle attrapa un bout de pain qu’elle coupa en deux et servit deux grands bols de lailait. Ils mangèrent tranquillement en continuant à plaisanter. Elle le regarda fixement la bouche pleine et lui fît une grimace idiote, Freidy lui répondit par un sourire débile. Ils rigolèrent.
– Comme c’est bon de te retrouver mon ami !
– C’est vrai, ça faisait un moment que l’on ne s’étaient pas amuser un peu.
– Oui ... et puis tous ces soucis quand je suis rentrée n'ont pas vraiment aider à la détente…
– Mais maintenant tout est redevenu normal.
– Hum et bien en fait pas exactement … Je sais qui as tuer mes parents, il est mort mais je vais faire la peau à son fils !
– Tu sais où le trouver ?
– Pas vraiment, mais je le trouverais !
– Oui ça c’est sûre.*Il regarda Riisa dans les yeux celle-ci devint toute rouge.*
– Tu m’as tellement manquer …
– Toi aussi, tu n’imagines pas à quel point…
Elle se remit à rougir en repensant à son séjour dans les landes de Sidimote et aux pensées qui lui avaient traversé l’esprit à ce moment là. Freidy la regardait perplexe se demandant pourquoi elle rougissait ainsi. Elle espérait qu’il ne lui poserait pas la question.
– T’es rouge Riisa ça va ?
– Heu, oui , oui … J’ai juste un peu chaud …
– Ha ok…
– En fait tu as fait quoi pendant mon absence ?
– Je me suis entraîner pour pouvoir t’aider un jour…
– Ha oui ? Voyons cela !
Riisa lui tendit un arc en bois et pris son épée d’entraînement. Freidy hésita à frapper sa maîtresse mais il voulait l’impressionner avec sa nouvelle force. Il lui lança une flèche punitive, Riisa recula, il se défendait plutôt bien ! Ils continuèrent un petit combat amical en évitant de se blesser.
– Tu te défend bien !
– Merci mais tu es encore plus forte que je le croyais …
– Pourtant je ne suis pas la plus forte …
– Peut-être mais trouver une personne plus puissante que toi dois être difficile.
– Hum … *Elle s’aperçut qu’une des flèches du Cra lui avait entailler la jambe.* Hey, ça fait mal !!!
Elle lui montra sa jambe qui saignait, Freidy écarquilla les yeux et se mit à genoux devant elle pour la soigner.
– Je m’excuse ! Je ne voulais pas te faire mal ! * Il avait honte de lui. Riisa le laisse faire trouvant la situation comique. Elle finit par exploser dans un fou rire.*
– Relève toi gros bêta !
– Oui maîtresse ?
– Tu crois vraiment que je souffre pour ça ?
– Bah, je ne sais pas … Je me suis pas posé la question …
– Voyons mon petit Freidy, j’ai vécue bien pire …
Elle remonta ses manches dévoilant ses bras qui étaient pleins de vieilles cicatrises dues aux nombreux combats qu’elle avait fait par le passé. Le Cra lui attrapa le bras et commença à passer ses doigts dessus, Riisa frissonnait, elle avait horreur qu’on y touche mais elle le laissa tout de même faire. Il finit par lâcher son bras et il la regarda avec respect. Elle était heureuse qu’il en ai finit avec son bras et le récupéra avant de remettre ses manches. Elle lui fît un sourire pour détendre l’atmosphère.
– T’as un super sourire !
– Heu … Merci.
Elle devint rouge écarlate et attrapa Freidy pour se venger. Le Cra tenta de riposter mais elle le jeta dans son petit lit.
– Allez hop ! Au dodo au lieu de dire des bêtises !
– Hum.. D’accord ….
– En fait j’ai toujours rêver de faire un truc …
– Ha oui ? C’est quoi ?
– Ais confiance. *Elle s’approcha doucement de lui et lui tira doucement sur une de ses grandes oreilles.*
– Haha, mes oreilles, tu les aimes hein ?
– Oui !
– Je savais que tu les regardaient souvent !
– Elles sont jolies !
– Mais elles sont sensibles, fais y attention.
– Oui. *Elle caressa doucement une de ses oreilles, il se laissa faire.* Hihi, Elles sont mignonnes !
– Merci !
– Tu sais les faire bouger ? *Elle s’amusait comme une enfant avec lui, oubliant tout ses soucis.*
– Je ne sais pas … J’essaye ! *Il tenta de faire bouger ses oreilles.* Cela marche ?
– Oui, c’est marrant ! *Elle observait les oreilles du Cra bouger d’avant en arriére.* T’es trop gentil vraiment.
– Toi aussi, je sais pas ce que je ferrais sans toi …
Riisa se laissait aller au plaisir simple d’être avec lui, elle n’avait jamais connu ça avant. Elle s’amusait dans la plus totale insouciance.
– Je vais arrêter de t’ennuyer mon pauvre Freidy !
– C’était Sympa, mais je suis fatigué.
– Moi aussi, mais ça fait du bien de s’amuser.
– C’est sûre.
– Bonne nuit mon petit Freidy !
– Bonne nuit Riisa.
Elle lui donna un gros baiser baveux sur sa petite joue afin d’achever la plaisanterie mais le Cra l’attrapa et le lui rendit avant de la laisser aller se coucher. Ils s’endormirent épuisés.

Freidy se leva tôt et prépara le petit déjeuner de sa maîtresse et le lui apporta dans sa chambre pour lui faire plaisir. Elle se réveilla quelques instants après. Elle fut surprise en voyant le plateau que Freidy lui apporta avant qu’elle n’ai le temps de bouger. – Wouah !! Merci !!! C’est gentil !!
– De rien.
– Tu viens manger avec moi ?*Elle fît une place à son ami.*
– Bah oui !!! *Il la rejoignit sans gène.*
Elle attrapa une grosse brioche qu’elle coupa en deux et en donna une moitié au Cra. Il la dégusta joyeusement alors que la Iopette la mît entièrement dans sa bouche et le regarda avec un air très bête. Il la fixa droit dans les yeux comme il avait prit l’habitude de le faire et éclata de rire, elle avala la contenu de sa bouche avant s’exploser elle aussi de rire. Il finirent leur petit déjeuner dans la joie. Riisa revint cependant vite à la dure réalité.
– Bon allez je te laisse, je vais aller voir si j’arrive à trouver ce Sram de malheur. Je reviens ce soir.
– Oui d’accord vas y. *Il comprit que la plaisanterie était finit.* Sois prudente.
– Amuses toi bien !
– Je vais faire de mon mieux.
Elle se sauva, la Iopette arpenta les landes de Sidimote toute la matinée sans rien trouver elle se rendît aux plaines de Cania et chercha encore sans plus de succès. Lorsqu’elle rentra il faisait déjà nuit depuis longtemps. Freidy se tenait dans la cuisine et s’amusait en taillant un vieux bout de bois. Riisa était de mauvaise humeur.
– Je suis rentrée. Toujours debout ?
– Oui …
– Tu fais quoi ?
– Je … Je tente de sculpter un arc .. Mais je ne sais pas comment m’y prendre …
– Donne moi ça …
Le Cra lui donna son vieux bout de bois courbé, il ne ressemblait à rien. Elle le prit et commença à le tailler avec soin. Elle grava quelques motifs avec la pointe de son couteau. Freidy la regardait faire attentif en se disait que rien n’était impossible pour elle. Elle tendit la corde sur le bois et testa sa résistance. Cela semblait solide. Elle tendit donc le petit arc à son ami, il l’examina.
– Houa !!
– C’est pas terrible hein ?
– Mais … Si il est super beau !!
– On nous apprend à fabriquer toute sortes d’armes à la milice, ça peux toujours servir. C’est un arc assez basique mais bon …
– Il est superbe !! Merci !!*Il lui fît un câlin qu’elle accepta sans broncher.*
– Si il te plaît, je suis contente. Je suis pas vraiment experte en la matière …
– C’est rien je l’adore.
– Cela serra toujours mieux qu’une vieille brindille.
– Avant que tu le taille s’en était une !
– Je t’apprendrais si tu veux mais pas ce soir…
– Un autre jour. Je suis fatigué tout à coup.
– Moi aussi, allons dormir.
Ils allèrent chacun dans leur lit, Riisa était perdue dans ses pensées. Freidy serra dans sa main le mouchoir qu’elle lui avait donner le premier jour de leur rencontre, il le gardait précieusement.
– Bonne nuit Riisa.
– Bonne nuit.
Ils s’endormirent, elle était obsédée par l’idée de retrouver ce Sram, quand à Freidy, La Iopette hantait encore et toujours ses pensées.
Plusieurs semaines passèrent sans qu’elle ne parvienne à trouver son Sram. Un soir en rentrant chez elle, tout allait bientôt changer.
– Bonsoir Freid’.
– Bonsoir Riisa.
– Tu es partie tôt ce matin !!
– Comme toujours … Mais impossible de trouver ce maudit Slyness. Je crois qu’il se moque de moi ! Je le hais !
– Tu le trouvera ! C’est un Sram après tout, il est maître dans l’art du camouflage.*Elle sentait la rage bouillir en elle.* Il faut que tu sois patiente.
– Je vais le tuer si je met la main dessus !! *Elle commença à marcher de long en large et renverse la table de la cuisine de rage.*
– Tu le tuera, calme toi s’il te plaît.
Elle descendit pour tenter de se calmer sans grand succès, elle revînt dans la cuisine et commença à briser tout ce qu’elle y trouvait. Freidy partit dans sa chambre en tremblant se rappelant de ce qui c’était passé la dernière fois qu’elle avait agît ainsi. Il entendait la Iopette hurler en bas en brisant les objets. Il décida de descendre voir ce qu’il se passait et de tenter de calmer.
– Riisa !!! Essaye de te calmer je t’en prie !
– Me calmer ????????!!!!!!!!!!!
– Regarde ce que tu as fait …
– AVEC CE MAUDIT SRAM QUI SE FOU DE MOI !!??? Tu crois que je vais me laisser ridiculiser ?
– Non mais …
Elle lui colla une baffe aussi fort qu’elle le pouvait, il la prit en pleine figure et s’écroula au sol en pleurant. Il resta un moment étendu au sol alors que la Iopette continuait son carnage. Il prit son courage à deux mains, se releva et s’approcha à nouveau d’elle.
– Riisa, écoute je t’en prie !! Arrête !! Respire un peu !!
Elle l’attrapa à la gorge et le balança contre un mur. Il resta un moment allongé, sonné par le choc. Riisa continuait de s’énerver sur son mobilier. Freidy se releva une nouvelle fois et lui attrapa les mains.
– Riisa !!! Calme toi, tu ne peux pas continuer à tout briser !! Tu me fais peur !!
Elle se défit de l’emprise du Cra et le poussa violement.
– Arrête !! Je t’en prie Riisa !!
– Fou moi la paix !!! *Dit-elle d’un voix aussi sombre que glaciale.*
– Oublie ce Sram de malheur !! Redeviens la Riisa que je connais !!
Elle s’approcha de lui et lui met un coup de genoux dans le ventre, il eu le souffle coupé instantanément. Elle pensait alors qu’il serrait mieux qu’elle achève ce gêneur. Elle s’approcha à nouveau de lui, il se releva tant bien que mal. Elle se préparait à l’achever d’un coup de Colère de Iop. Il lui déposa un baiser langoureux sur les lèvres, elle se figea désorientée. Elle sentit sa rage s’éteindre et elle s’écroula au sol perdant connaissance.
Freidy la regardait inquiet, elle restait inanimée. Il comprit qu’elle dormait, il ne savait pas quoi faire. Elle ouvrit les yeux quelques minutes plus tard, il recula d’un pas par peur. Elle regarda doucement autour d’elle et se rendit compte de ce qu’elle avait fait.
– Riisa ? C’est bien toi ?
– Oui …
– Tu vas bien … ?
– Non … *Elle n’osait pas croiser son regard.*
– Tu te souviens de ce qu’il c’est passé ?
– Oui… *Freidy mit un genoux à terre son ventre le faisait affreusement souffrir. Elle commença à pleurer* Comment ais-je pu oser lever la main sur toi … ?
– Je ne sais pas … *Il s’allongea sur le dos pour tenter de détendre ses muscles.*
– Je ne mérite pas de t’avoir comme un ami, tu es libre.
– Si au contraire … Ce que tu viens de dire le prouve. Même si tu m’as frapper, tu regrette…
– Je n’aurais jamais dû te frapper … Le mal est fait ..
– Tout le monde un jour peut avoir une surdose de rage et devoir la laisser exploser …
– Les regrets ne servent à rien …
– Justement, le mal est fait, tu ne peux le changer mais tu peux te faire pardonner.
– Je suis pas sûre de me le pardonner à moi même … Freidy ?
– Oui ?
– J’ai un question qui me turlupine … Pourquoi tu m’as embrasser ainsi ?
– Car, je t’aime depuis le premier jour. Je ne pouvais pas mourir sans te l’avoir avouer.
– Je ne sais que dire … *Freidy rougissait timidement et se tord de douleur.* Tu mérite mieux que moi.
– Ha… Mais… Je ne veux personne d’autre … Je te veux toi.
– Je viens de te battre, j’ai failli te tuer … Et tu me dis que tu m’aime ?
– Tu es la seule personne qui as voulue de moi … La seule qui m’a traiter comme une personne…
Elle s’approcha doucement de lui pour ne pas lui faire peur mais il fermait les yeux et ne la vit pas arriver.
– Freidy ?
– Oui Riisa ?
– Je t’aime aussi …
– Mais … Comment ? C’est impossible …
– Je t’aime… *Elle lui déposa un baiser sur les lèvres.*
– Comment c’est possible ? Je ne suis qu’un esclave et toi tu commande les armées de Brâkmar …
– Tu es bien plus qu’un esclave pour moi.
– C’est impossible …
– Tu as toujours été là pour moi … Aujourd’hui encore, tu décide de me pardonner un acte impardonnable, tu n’as jamais été mon esclave, tu était mon ami.
– C’est gentil … Toi aussi tu était mon amie.
– Désormais tu es libre …
– Riisa… Je t’aime, même libre je t’appartiens corps et âme. Je ne quitterais jamais.
Elle fondit en larme devant cette déclaration, elle se leva doucement.
– Approche, j’ai trop mal pour bouger.
Elle s’approcha de lui, il l’embrassa à nouveau. Elle le pris dans ses bras et le souleva de terre avec délicatesse, l’allongea dans son lit et s’étendit à ses côtés. Elle le pris doucement dans ses bras. Il s’endormit épuisé. Elle veilla sur lui autant que possible et finit par s’endormir à ses côtés elle aussi épuisée.

Riisa se réveilla quelques heures plus tard, son ami était vraiment mal en point. Elle commença à nettoyer ses blessures et à les lui bander pendant qu’il dormait. Freidy dormit une journée complète, elle veillait sur lui en espérant qu’il guérirait vite.
– Je t’en prie réveille toi mon amour…
Il ouvrit les yeux tranquillement, elle lui donna une caresse délicate sur le visage. Il vit que Riisa était prés de lui et il oublia soudainement sa douleur pour lui offrir son plus beau sourire.
– J’ai eu tellement peur mon Freidy…
– Moi aussi … Approche.
Elle se sentait coupable mais approcha, le Cra l’embrassa pour lui montrer qu’il ne lui en voulait pas. Elle lui rendit doucement son baiser tout en caressant ces oreilles qu’elle aimait tant, il se laissait faire en souriant.
– Comment te sens tu ?
– Mieux mais j’ai encore mal partout.
– Tu as besoin de quelque chose ?
– Je ne dirai pas non à un grand bol de lailait.
– Je vais te chercher ça.
Elle revint avec un énorme plateau rempli de bonnes choses et s’assit prés de lui. Ils dégustèrent leur déjeuner dans leur habitude bonne humeur. Riisa débarrassa ensuite le plateau sur sa table de nuit.
– Je suis morte, je vais dormir un peu…
Freidy l’attira dans ses bras et elle s’endormit rapidement épuisée par les heures qu’elle avait passée à veiller sur lui.


Elle se leva le lendemain matin, elle ne supportait plus de le voir souffrir. Elle décida qu’il valait mieux qu’elle lui trouve rapidement un Eniripsa. Lorsqu’elle revint, Freidy était réveiller.
– Oh la jolie Eniripsa ! C’est mon amour qui est partit te trouver ?
L’eni inspectait minutieusement le Cra le tripotant un peu partout. Riisa dans son coin était jalouse qu’une autre femme puisse le toucher mais elle ne bronchait pas car elle savait que c’était pour le bien de son aimé. La soigneuse appuya doucement sur le ventre du Cra, il poussa un cri de douleur.
– Je vois … vous vous êtes fait piétiner par un troupeau de Bworks ?
– Hum … pas exactement… *Riisa lui lança un regard noir.*Je me suis fait battre durant un duel…
– Hum je vois…
Il évita de lui dire que c’était son ancienne maîtresse, devenue son amante qui l’avait démonté. L’eni lui lança quelques mots soignants, un mot de reconstitution et lui fit boire un potion a base de jus de chaussette de Bworks.
– Wouah, c’est quoi ce truc ? C’est super bon !!!
– Hum … SI tu le savais, tu ne l’aurais pas bu !
– Ha ouais ?
– Jus de chaussettes Bworks !!!
– Berk ! Pourtant c’est délicieux …
– Bon reposez vous !
– Riisa j’ai le droit à un bisou ?
– Court toujours …
Riisa donna une bourse de kamas à l’eni qui partit aussitôt. Freidy souriait bêtement comme à son habitude.
– T’es sûre tu veux pas un bisou ?
Elle lui envoya un bisou à une distance d’un mètre.
– Mais Riisa … Bon j’ai le droit à un câlin ?
– Ok !
– Tu sais faudrait trouver ce jus de chaussette c’est vraiment délicieux !
Il lui fit un clin d’œil pour lui montrer qu’il n’était pas sérieux, elle avait quand à elle une subite envie de l’assommer. Il s’avança vers elle pour l’embrasser, elle se sauva.
– Dort, l’eni à dit faut dormir !!
– D’accord, j’aurais le droit à un bisou à mon réveil ?
– Demain oui…
Elle lui embrassa le front, il s’endormit sur sa poitrine. Elle s’endormit également.



Quelques heures plus tard, elle se leva étrangement, elle était de bonne humeur. Elle réveilla le Cra en bougeant.
– J’ai le droit à ma récompense ?
– Hum … Oui …
Elle embrassa Freidy ne percevant aucun danger en reniflant son haleine, il lui sauta dessus, elle tomba en arriére. Il lui arracha ses vêtements et commença à l’embrasser partout. Elle se laissait faire ne comprenant pas vraiment où il voulait en venir. Il se mit au-dessus d’elle et lui fit l’amour maladroitement mais n’ayant aucune expérience dans le domaine, elle se laissa faire appréciant simplement le moment. Il se retira quelques minutes après heureux d’avoir enfin pu lui faire l’amour pour la première fois. Il s’allongea avec un large sourire aux lèvres.
– C’était bien ma Riisa ?
– Oui, je t’aime…
– Moi aussi je t’aime.
Elle regardait son amant nu allongé sur le dos, des idées lui passaient par la tête mais elle n’osait pas vraiment. Il se leva et s’habilla rapidement gêné d’être nu. Riisa se cacha sous la couverture. Il alla prendre le petit déjeuner, elle en profita pour se rhabiller. Il déposa tout sur la table de chevet et commença à manger, Riisa l’accompagnait.
– Mon amour je ne t’ai pas mal tout à l’heure ?
– Non ne t’en fait pas, c’était bien.
– Je veux être la mère de tes enfants. *Elle lui chuchotait à l’oreille.*
– Et moi le père des tiens.
– Je t’aime …
– Moi aussi, tu n’imagines pas à quel point.
– Ne me laisse jamais seule !
– Je te l'ai déjà dit sa n’arrivera pas ! Je vis que pour toi.

Riisa se leva le lendemain matin, elle vit que Freidy dormait encore et entreprit de le réveiller.
– Réveille toi mon ange …
Elle l’embrassa pendant qu’il ouvrait péniblement les yeux.
– Allez lève toi, on va aller s’entraîner ensemble.
– D’accord !
Il se leva et se prépara rapidement, engloutit son petit déjeuner rapidement et se mit fièrement devant la Iopette.
– Je suis prêt !!!
– Allons y suis moi.
Elle l’amena dans l’arène, lui tendit son arc, pris son épée et se mit en position. Ils commencèrent à échanger quelques coups en évitant de se blessez mutuellement. Un sacrieur les observait caché contre un tas de roches mais Riisa et Freidy ne l’avaient pas remarqué. Le Cra se défendait plutôt bien mais n’était pourtant pas de taille face à la iopette qui retenait ses coups. Elle le renversa au sol et lui expliqua comment s’y prendre. Le sacrieur fit irruption en hurlant.
– Freidy, sauve toi !
– Pourquoi ?
– C’est un Bontarien, laisse moi régler ça !
– Non, je reste avec toi !
Elle s’interposa entre le sacrieur et le Cra, il lui lança une punition, elle tomba à terre, il prit le Cra l’assommant au préalable et s’enfuit. Riisa se releva, regarda autour d’elle et fut contrainte de constater que son amant avait disparu. Une rage terrifiante montait en elle, la Iopette couru aussi vite qu’elle le pouvait vers la citée céleste ne se souciant pas des conséquences.


Freidy était enfermé dans la prison de Bonta, le sacrieur le regardait avec un sourire aux lèvres, il semblait fier de lui. Il le tortura durant des semaines, lui faisant subir les pires châtiments imaginables. Freidy ne craquait pas.
– Tu ne la reverra jamais, arrête de résister !!
– Tu te trompe, si je ne réussi pas a m'enfuir elle viendra et vous terrassera tous !
– Jamais elle ne viendra !!
Il lui donna un coup sur la tête, Freidy se mura dans le silence pendant quelques instants.
– Parle !! Dis moi où elle se cache !!
– Jamais !!
– Je vais perdre patience !!! Je vais finir par te tuer ! Dis moi ou elle se cache et tu serra libre.
– Alors tue moi mais jamais je ne la trahirai.
Il s’assomma espérant le faire parler plus tard.
Riisa venait d’infiltrer toute la citée de Bonta, elle entra dans la prison dans un fracas épouvantable. Elle était couverte du sang des anges qui lui avaient résisté.
– Ha ! Voila qui me facilite la tache !
– Tu vas mourir !
Elle parlait d’une voix très sombre et froide, elle fonça sur lui et lui envoya sa colère de iop en pleine face, le sacrieur s’écroula mort au sol. Elle brisa la grille de la prison, prit son amant dans ses bras Sortit de la citée discrètement et bue une potion de foyer pour rentrer. Freidy se réveilla.
– Maudits Bontariens !!
– Mon amour ?
– C’est moi … Tu vas bien ?
– Ils m’ont torturé … Mais ça va.
– Ha oui pourquoi ?
– Ils voulaient savoir où tu te cachais mais je n’ai rien dit.
– Je sais, ils serraient déjà ici si tu avais parlé. Freidy ?
– Oui ?
– Il faut que je te dise que je suis enceinte de toi, j'ai passer ses dernières semaines à remuer ciel et terre pour te retrouver …
– C’est vrai, je vais être papa ?!
– Oui …
Elle lui avait annoncer la nouvelle d’une voix froide et sans émotions. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, elle l’éloigna ne supportant pas son contact.
– Je ne peux pas désolé …
– Mais … Tu n’est pas heureuse ?
– Si bien sûr mais … Même si j’ai un meilleur contrôle de moi, je suis pas moi-même excuse moi…
– Nous allons être parents …
– Tu sais bien comment je suis …
– Oui …
– Même si je me contrôle mieux
Il retenta de la serrer dans ses bras, elle se laissa faire en prenant sur elle. Elle essayait de lui prouver qu’elle dominait le mal qui l’habitait. Il tenta de l’embrasser, le contact des lèvres lui fit un choc, elle l’envoya valser à travers la pièce . Il se releva, elle ne réagissait pas tentant de se maîtriser.
– Bon je vais me coucher, bonne nuit…
Il parlait sur un ton triste. Elle le rejoignit quelques temps après c’être calmée.
– Tu dort ?
– Non, pas encore…
– Excuse moi, je ne me contrôle pas bien …
– Je sais c’est rien.
– Je ne t’en veux pas, mais sa m'affecte quand même.
Elle l'embrassa rapidement en rassemblant toutes ses forces mentales, il se laissa faire surpris qu’elle arrive à se contrôler ces quelques instants.
– Bonne nuit Freidy.
– Bonne nuit Riisa.

Elle dormait profondément évitant tout contact avec son amant, il s’endormit irrité. Elle se leva quelques heures plus tard obsédée par une idée : Elle désirait tuer la femme de Slyness. Freidy se réveilla quelques temps après elle.
– Ha, tu es déjà debout, ça va ?
– Hum, oui je réfléchissait
– Hum, ok, j’ai le droit à un baiser ?
Elle s’approcha doucement de lui et lui déposa un baiser sur les lèvres avant de reculer d’un pas. Il pris ce qu’elle lui donnait sachant qu’il n’en aurait pas plus lorsqu’elle se trouvait dans cet état.
– Tu pensais à quoi ?
– Une façon d’amener ce maudit Sram ici !
– Et t’as trouvé ?
– Hum, j’ai eu quelques idées oui.
– Ha ?
– Je vais faire assassiner sa femme, capturer et torturer ses amis. Il serra obligé de se montrer. Et à ce moment là, je le tuerais !
– Tu ne crois pas que c’est un peu cruel ?
– Je ne crois pas non. *Ses yeux deviennent d’un noir intense et profond.*
– Alors fais ce que tu veux mais je ne cautionne pas ce que tu veux faire.
– Ne t’en fais pas, j'ai une armée de tueurs à ma disposition.
– Tuer le Sram ok mais le reste …
– Peu m’importe ton avis. Je vais donner mes ordres de ce pas.
– Je vais faire un tour.




Elle rentra avec un regard et une voix encore plus sombre et glaciale qu’au matin.
– Bonsoir Freidy.
– Salut… J’ai chasser prend ce que tu veux.
Il ne savait plus quoi faire pour l’aider à sortir de cet état, elle le regardait dans les yeux, son regard semblait meurtrier. Il lui répondait comme elle lui parlait, avec froideur.
– Je n’ai pas faim.
– Bien, tant pis.
Freidy dévorait une cuisse de Boufou, elle continuait de soutenir son regard, il décida de l’endurer et la fixa à son tour dans les yeux en continuant de manger. La iopette s’adoucit un peu.
– Je ne me sent pas bien, j’ai la tête qui tourne…
– Ha ?
– Je vais dormir, bonne nuit.
– Je te rejoindrais plus tard, bonne nuit Riisa.
Il espérait au fond de lui qu’il avait réussi à la ramener à la réalité, il la rejoignit quelques heures plus tard. Elle dormait déjà profondément et marmonnait des paroles incompréhensibles. Freidy écoutait curieux. Les paroles commencèrent à se clarifier, elle parlait de sa voix habituelle douce et rassurante.
– Mon amour, aide moi …
– Comment ? *Il parlait doucement pour ne pas la réveiller.*
– Je ne me contrôle plus du tout… Je t’en prie aide moi …
– Je vais trouver un moyen je te le promet.
– Fais bien attention à toi mon amour, je suis plus moi même…
– J’essayerais…
– Je t’aime.
– Moi aussi.
Elle se mura à nouveau dans le silence, Freidy la serra contre lui oubliant qu’elle le massacrerait le matin venu.


Elle partit tôt le lendemain se dégageant rapidement de l’emprise du Cra, elle passa sa journée à donner ses ordres à ses tueurs. Elle avait chargé un certain Shinjo de tuer Isakay la bien aimée de Slyness, il avait accomplit sa mission avec succès. Elle rentra chez elle plusieurs jours plus tard.
– Bonjour Freidy.
– Où étais-tu passée ?
– J’étais occupé, je sais où se cache Slyness, le piège se referme. Tu viens le traquer avec moi ?
– Oui, je suppose qu’il vaux mieux en finir.
Il se rendirent vers la tour de Gisgoul perdue dans les landes de Sidimote. Le Sram était là, tentant de libérer ses amis.
– Le voilà !
– C’est lui ?
– Je vais le massacrer !
Elle commença à courir vers lui une fois en face de lui, cachée par la pénombre elle lui parla d’une voix atroce et terrifiante.
– Mon cher Slyness, mon envie de te tuer sera faîte un jour, j'aurais ta peau, celle de tes amis, de ta famille et de ton entourage. Tout ce que tu possèdes ne sera plus que poussière, je pourrirais ta vie, partout où tu passeras. Mon nom est Riisa, maîtresse de Brâkmar, et la prochaine à te tuer.
Alors qu’elle se préparait à lui donner un coup fatal, Freidy s’élança vers elle et la cloua au sol, le Sram en profita pour s’enfuir avec ses amis auparavant captifs.

Riisa était dans une rage furieuse contre son amant.
– Pourquoi tu as fait ça es-tu donc si insouciant ???
– J’en ai marre !!! Arrête de tuer des gens j’en peux plus !!!! Tu porte notre enfant, si tu continue on va finir par mourir tous les trois !!!
– Il n’y a que toi qui mourra ce soir !!
Elle fonça sur lui épée en main, il dégaina rapidement son arc. Elle s’élança vers lui en hurlant de rage, il fit une roulade afin de l’éviter et lui lança une flèche cinglante pour la ralentir. Elle commençait à préparer son coup fatal, sa colère de iop. Il la fixait se doutant qu’elle passerait bientôt à l’action. Elle fonça sur lui, il ne réussit pas à l’éviter. Alors qu’elle se préparait à lui donner un coup fatal elle se figea. Freidy s’attendait à mourir et commença à verser quelques larmes mais Riisa restait immobile, paralysée, elle commença à hurler.
– Nooooooooooooooooooooooon !!!!
Elle s’écroula au sol inconsciente, vidée de ses forces. Le jeune Cra s’approcha d’elle sous le choc d’être encore en vie.
– Riisa ?
– Hum … ?
– Réveille toi…
Elle ouvrit ses yeux, il se tenait prêt à reculer au cas où elle décide à nouveau de tenter quelque chose.
– Où sommes nous ?
– Dans la tour de Gisgoul …
– Je … Mais que c’est-il donc passé ?
– Tu as fait tuer la femme de Slyness, capturer et torturer ses amis …
– C’est … Impossible !
– Alors que tu allais te battre contre lui … Je … J’ai péter un câble et je t’ai empêcher de le tuer. *Il avait dit cela avec honte.*
– Conte Slyness ?
– Oui, mais il c’est enfuit …
– Mince … Rentrons je t’en prie …
– Oui.
Il la pris dans ses bras et avala un potion de foyer, ils se retrouvèrent instantanément chez eux. Il la déposa avec soin dans son lit.
– Tu as faim … ?
– Oh que oui !
– Tu veux quoi ? Je m’en occupe.
– Peu importe du moment que ça se mange…
– Je vais aller voir…
Il partit à la cuisine et revint quelques minutes plus tard avec un grand plat de cuisses de Bouftou et deux grands bols de lailait.
– Prend ce que tu veux, je m’accommoderais de ce qu’il restera.
– Merci, viens près de moi je t’en prie.
Il s’assit sur le lit à côté d’elle, elle prit la moitié des cuisses et les dévora, il fit de même avec sa part affamé lui aussi. Il burent également chacun leur bol d’un seul trait.
– Approche si je te dégoûte pas trop …
Freidy s’approcha, elle l’embrassa avec amour et tristesse. Il se laissa faire heureux de retrouver la femme qu’il aimait.
– Freidy ?
– Oui ?
– Raconte moi ce qu’il c’est passé s’il te plaît …
– Hum … Quel est ton dernier souvenir ?
– Nous nous entraînions dans l’arène, un Sacrieur t’avait enlevé… Après je ne sais plus, c’est le vide total.
– Il m’avait apporter dans la prison de Bonta et torturer durant plusieurs semaines pour savoir où tu étais... Je n'ai rien dit mais j’ai beaucoup souffert. Ensuite, tu es venu me secourir, tu as tuer beaucoup de monde *il versa une larme*de retour a la maison tu m'a annoncé que tu étais enceinte.
– Je quoi ???????
– Tu es enceinte de notre enfant.
– Mon amour ... Je t’aime … Je ne m’attendais vraiment pas à cela !
– moi aussi je t’aime. Et donc après tout cela, tu as voulu te venger encore plus et tu as fait tuer la femme de Slyness et capturer ses amis que tu as torturer…
– Hum je connais la suite… Je suis vraiment désolée…
– Ce n’est rien, ne t’en fais pas, je te l’ai déjà dit, je ne vis que pour toi, tu es ma seule raison de vivre, toi et l’enfant que tu porte. Peu importe ce que tu ferras je pourrais toujours te pardonner, des fois ça sera plus long que d’autres mais je t’aime toi et notre enfant.
– Hum … Je me demande si ça serra une fille ou un garçon ….
– Moi aussi mais qu’importe je l’aimerais autant dans les deux cas.
– Oui moi aussi… Je crois qu’il vaux mieux que je reste à la maison quelques temps … Au moins le temps que notre enfant vienne au monde.
– J’allais te le proposer.
– Cela pourrait m’aider à me stabiliser également.
– J’espère … J’aimerais éviter autant que possible a notre enfant ton autre personnalité.
– C’est sûre … Dormons un peu d’accord ? Je suis morte de fatigue …
– Oui, dormons.


Elle se serra contre lui et lui caressa doucement ses oreilles qu’elle aimait tant, il lui caressait doucement les cheveux. Elle posa sa tête sur son torse et sombra dans le sommeil. Il frissonnait de bonheur et s’endormit également.

Riisa attrapa Freidy dans son sommeil, il sursauta, lui caressa les cheveux et se rendormit. Quelques heures plus tard elle se réveilla en hurlant.
– Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
– Hein, quoi ? Qu’est-ce qui t’arrive ?
– Heu … Rien juste un cauchemar…
– Ha, ça va aller ?
– Oui oui … Je vais aller prendre mon petit déjeuner…
– Je viens avec toi.
Il partirent à la cuisine et mangèrent tranquillement. Riisa observait son amant et soudain une idée lui vint. Elle l’attrapa par la main et l’entraîna dans la chambre, elle le plaqua sur le lit et lui (Wouah 10 000 mots xD) arracha ses vêtements. Il la regardait se demandant ce qu’elle allait lui faire. Elle se mit nue, et grimpa sur le Cra. Elle commença à lui faire l’amour tendrement, au bout de quelques minutes il la renversa à son tour et décida de prendre les choses en main. Elle se laissa faire surprise, elle appréciait simplement le moment. Il fit ce qu’il avait à faire et se retira délicatement. Elle l’attrapa pour l’empêcher d’aller courir se rhabiller. Elle le regarda de la tête aux pieds admirant son magnifique corps. Il la regarda aussi attentivement la voyant entièrement nue pour la première fois. Il appréciait la vue. Riisa caressa le corps de son amant avec douceur, il bava un peu avant de reprendre le contrôle, elle lui fit un sourire moqueur. Elle commença à lui caresser les oreilles comme à son habitude, il en profita pour tâter les fesses de la Iopette. Elle le fixa droit dans les yeux.
– Je t’aime Freidy.
– Moi aussi je t’aime, plus que tout.


Les mois passèrent dans un bonheur parfait, un soir de Javian alors que la neige tombait sur le monde des douze Riisa se réveillait en pleine nuit.
– Arg, mon amour…
– Hein quoi ?
– J’ai mal … Je crois que notre enfant va naître …
– Tu as des contractions ?
– Oui … ça me fait mal … J’ai peur …
– Ne t’en fais pas, je suis là avec toi ça va aller.
Il l’embrassa rapidement en prenant ses mains dans les siennes, Riisa les lui serra.
– J’ai mal …
– Je te crois … Allez, sois forte !
Elle commença à pousser aussi fort qu’elle le pouvait en serrant les mains de son amant. La douleur la brisait.
– Ha… Je vais pas y arriver … Je vais y laisser ma vie …
– Sois forte je t’en prie, ça va aller… Allez courage …
Elle continua durement son travail rongée par la souffrance.
– Allez mon amour ! Tu t’en sort bien continue ! Le prochain c’est moi qui le fait promis !
Elle lui fit une grimace en essayant de sourire, dans un dernier cri l’enfant sortit enfin après plusieurs heures de douleur. Elle était à bout de souffle, et commençait à se détendre un peu. Freidy pris son fils dans ses bras et coupa le cordon avant de lui donner une petite tape pour lui faire prendre sa première bouffée d’air, l’enfant pleura. Riisa les regardaient tendrement.
– Je peux l’avoir s’il te plaît ?
Freidy lui confia l’enfant et se mit près de sa femme. Elle serra doucement l’enfant contre elle, il arrêta de pleurer.
– Je suis tellement fier de toi ma Riisa …
– Comment on va l’appeler ?
– Je sais pas on en a jamais parler mais j’avais penser a Vadret…
– Mon père se nommait Vadroque, je trouve que c’est jolie pas toi ?
– Oui, Vadroque notre fils.
Freidy embrassa Riisa pendant qu’elle nourrissait l’enfant au sein.
– Je suis tellement heureuse …
– Moi aussi ! Il est adorable en plus !
– Un magnifique petit Sacrieur. Il a ton nez non ?
– Je ne sais pas mais il a tes yeux, tes magnifiques yeux !
Elle serra sa famille dans ses bras.
– Je vous aime tant !
– Moi aussi, je vous aime, tant que vivrais, rien ne vous arrivera.
– Mon ange, tu veux bien t’occuper de notre fils pour cette nuit ?
– Oui tu as besoin de repos.
– Je suis fatiguée oui… Si il a faim réveille moi d’accord ?
– Oui, je vais profiter pour le laver un peu aussi. Tu peux dormir tranquille, je m’occupe de tout.
– Merci.
Elle s’étendit sur le lit, il l’embrassa et elle s’endormit instantanément. Freidy partit quelques instants pour laver le poupon, lorsqu’il revint il vit sa compagne endormit un sourire aux lèvres, cette vision le comblait de bonheur. Il posa l’enfant dans son berceau et s’allongea aux côtés de sa bien aimée. Il due la réveiller quelques heures plus tard.
– Riisa, mon amour ?
– Hum ? Quoi ?
– Vadroque a faim…
– Ha, oui donne le moi.
Il lui donna le nouveau né, elle le laissa téter encore à moitié endormie. Elle s’approcha pour l’embrasser sur le front lorsqu’il eu finit, l’enfant lui rota à sa figure, elle rigola et le rendit à Freidy avant de se recoucher.

Riisa se leva une fois le matin venu, elle vérifia le berceau où son fils dormait, tout semblait aller pour le mieux. Elle embrassa doucement son fiancé qui dormait encore et entreprit de le réveiller.
– Mon amour ?
– Oui, ça va ?
– J’ai encore un peu mal mais ça va.
– Tu sais la première fois que je t’ai vu je ne me serais jamais douté que ma vie prendrais une pareille tournure, je n’aurais jamais pu espérer être aussi heureux un jour.
– Hum, oui, bien étrange tournure que les choses ont prises…
Elle lui attrapa la main.
– Freidy ?
– Hum ?
– Cela fait un moment que nous nous connaissons, accepterais-tu de faire de moi ta femme ?
– Oui ! Je serrais le plus heureux des hommes, accepte tu de faire de moi ton époux ?
– Bien entendu mon amour …
– Je pense aussi que je vais reprendre mes activités avec la milice, je m’ennuie ici…
– Je comprend t’as besoin de bouger.
– En plus ce Sram court toujours dans la nature, il est grand temps que je le trouve et toi que comptes-tu faire ?
– Quand notre fils pourra se débrouiller seul, je m’engagerais sûrement avec toi dans la milice.
– Ha oui, vraiment ?
– Oui mais je vais attendre quelques années.
– Oui, ça me semble mieux.
– Je n’ai plus envie de chasser le Bouftou et de d’attendre tout les jours…
– Je te comprends, tu es libre de faire tes choix de toute façon.
– Oui, mais je voulais tout de même t’en parler.
– Tu ferra un père extraordinaire, j’en suis sûre !
– J’essayerais d’être le père que je n’ai jamais eu …


Les mois passèrent, le jeune couple se maria l’été venu, Vadroque grandissait entouré de l’amour de ses parents. Dix années passèrent ainsi, ils ne voyaient pas le temps passer tant ils étaient heureux.